C’est à la suite d’une importante déclaration tenue à son domicile de Libreville ce samedi dernier par le candidat malheureux à la présidentielle du 27 août 2016 au Gabon, que Jean Ping, a donc porté l’objectif de cette nouvelle sortie pour dénoncer son refus au projet de révision constitutionnelle, adopté le 18 septembre dernier en conseil des ministres par le pouvoir en place.
En effet, après Louis Gaston Mayila, Jean Christophe Owono Nguema et Jean de Dieu, Moukagni Iwangou, le leader de la coalition pour la nouvelle République (CNR) a dénoncé avec la dernière énergie, ce projet et, fidèle à sa position de (Président de la République élu), il a réaffirmé son engagement aux côtés du peuple gabonais, à combattre le régime en place.
« Chers compatriotes, vous m’avez élu. Je n’ai donc pas de débat avec le régime du coup d’État, sur quelque question d’actualité. Avec vous, j’ai à combattre le régime putschiste », a-t’il martelé.
Ainsi, pendant plus d’une heure de temps sous un crachin aux côtés de ses pairs de la coalition, et face au peuple, l’homme a dénoncé à son tour.
Mais pour l’opposant numéro 1 à Ali Bongo, cette unième révision de notre loi fondamentale et celle de la loi 01/2017 du 31 août 2017 relative aux réunions et manifestations publiques en République Gabonaise, met en mal le caractère de la République. De ce fait, en tant que gabonais, il entend défendre et protéger la République, conformément, à l’article 1 de la constitution gabonaise, paragraphe 21 , qui stipule que : « chaque citoyen a le devoir de défendre la patrie et l’obligation, de protéger et de respecter la constitution, les lois et les règlements de la République », a-t-il déclaré.
Cependant, en déclinant tout débat aujourd’hui avec Ali Bongo qu’il persiste ne pas reconnaitre, comme Président élu, Jean Ping réussira t’il à faire fléchir le pouvoir sur ce projet?
Qu’il entend mettre en œuvre le plus rapidement possible, afin de mettre en actes les conclusions du dialogue d’Angondjé, auquel l’ancien candidat du Front uni de l’opposition n’avait pas pris part.
AfriqueDirect
Par Amir